Développez vos compétences professionnelles grâce à une formation ultra-personnalisée !

Depuis l’impulsion de la loi Avenir Professionnel du 5 septembre 2018 instauré sous le quinquennat Macron, l’accès à la formation est facilité pour les salariés.

Cette réforme redéfinit les modalités d’accès aux formations professionnelles en donnant la liberté aux personnes actives d’être acteur de leur avenir professionnel.

L’une des mesures phares du projet est l’instauration du Compte Personnel de Formation (CPF) qui permet à chaque actif de se constituer un budget formation qu’il pourra utiliser pour financer des projets de formation soit dans un but d’évolution professionnelle ou de reconversion.

Ce compteur CPF se décline de 3 façons différentes, parmi elles on retrouve le CPF co-construit.

Qu’est-ce que le CPF co-construit?

Mis en place depuis fin 2020, le CPF co-construit s’inscrit dans le cadre des transformations apportées par la loi Avenir dans le secteur de la formation professionnelle.

Il s’agit d’un dispositif de formation CPF accompagné par l’entreprise, qui offre au salarié la possibilité de se former sur son temps de travail tout en bénéficiant d’un abondement financier si son compteur CPF est insuffisant pour financer la formation de son choix.

Il se fonde sur une démarche partagée entre l’employeur et le salarié dont l’objectif est de construire des projets de formation communs.

Au service des intérêts des collaborateurs en termes d’accès à la formation, il est un outil stratégique qui redéfinit la place des employeurs dans l’accompagnement des salariés dans la concrétisation de leurs projets CPF qui doivent répondre aux besoins de l’entreprise.

Ce dispositif repose sur une logique de gagnant-gagnant, si le projet de formation sert les intérêts des deux parties, dans ce cas il est possible que l’employeur puisse financer en partie le projet (abondement financier).

Du CPF autonome au CPF co-construit

Le système de co-construction met en lumière une stratégie de double investissement qui se présente comme une réelle opportunité en termes de formation.

Dès lors, on voit le passage d’un CPF autonome à un CPF co-construit.

Depuis l’instauration du CPF en 2015, un salarié peut mobiliser les fonds de son compteur CPF pour financer une formation.

Dans ce cas, il n’est pas dans l’obligation d’informer son employeur et peut réaliser sa formation en dehors de son temps de travail avec l’enveloppe CPF à sa disposition.

On parle d’un CPF autonome.

Avec le CPF co-construit, les modalités évoluent.

Désormais, une logique collaborative se met en place entre le salarié et son employeur.

Ce dispositif de formation introduit l’idée d’un projet de formation commun répondant aux intérêts des deux parties (entreprises/salariés).

D’une part, il permet d’orienter les salariés sur leur avenir professionnel afin de les faire monter en compétences.

D’autre part, il est un levier efficace pour aider les entreprises à se développer à travers des formations adaptées à ses besoins.

Le fonctionnement du CPF co-construit

Depuis Septembre 2020, un salarié, en plus des abondements complémentaires dont il peut disposer pour financer le reste à charge d’une formation provenant en partie du CPF, du Pôle Emploi ou de l’État, peut désormais bénéficier d’un coup de pouce de son employeur.

Voici les 3 abondements de co-construction pouvant être réalisés par l’employeur :

  • L’abondement sur le temps de travail

Si un salarié souhaite accéder à une formation bureautique ou à une formation aux langues étrangères par exemple, il faudra qu’elle se déroule en toute ou partie sur son temps de travail.

Cela permet aux actifs de ne pas nécessairement poser de jours de congés pour suivre une formation.

Seule condition à respecter, le salarié doit formuler une autorisation d’absence à son employeur qui lui donnera une réponse sous 30 jours calendaires.

Sans cela, il ne pourra commencer une formation.

  • L’abondement financier de l’entreprise

Toujours dans la logique de co-investissement, l’entreprise a la possibilité de prendre en charge les salaires liés aux heures de formation de ses salariés.

Elle peut intervenir financièrement soit en alimentant le CPF à hauteur de 500 euros (800 euros pour un salarié peu qualifié), soit via des dotations volontaires dans le cas où le compteur CPF du salarié est insuffisant pour couvrir les coûts de la formation.

Le système de dotations volontaires consiste à ce qu’un employeur verse la somme de son choix sur le compteur CPF d’un salarié en passant par la plateforme EDEF (Espace des Entreprises et des Financeurs).

  • L’accord d’entreprise

Au sein de la stratégie RH pour co-construire un projet de formation commun, les entreprises peuvent convenir d’un accord avec les partenaires sociaux dans le but d’aborder les questions d’accompagnement et de financement de formations éligibles au CPF pour les salariés.

Si l’enveloppe CPF du salarié est insuffisante pour couvrir les frais de formation, l’entreprise peut offrir un abondement financier en réglant la facture auprès de l’organisme de formation.

Par la suite, elle pourra en demander le remboursement à la Caisse des Dépôts dans la limite des fonds CPF disponibles pour le salarié.

Les avantages du dispositif de co-investissement

Au regard de l’évolution du marché du travail, le développement des compétences des salariés est au cœur des préoccupations entrepreneuriales.

Le dispositif du CPF co-construit s’inscrit dans cette lignée en instaurant un dialogue entre le salarié et l’entreprise sur un projet commun qui d’une part va responsabiliser les salariés à se former, et d’autre part va replacer les employeurs au cœur de l’accompagnement des salariés dans leur démarche de formations.

Ainsi, ce projet de CPF partagé présente de nombreux avantages aussi bien pour les intérêts des salariés que pour ceux des employeurs :

  • Pour les salariés

Les utilisateurs du Compte Formation peuvent être accompagnés par l’entreprise dans la concrétisation de leur projet CPF et en prime, ils peuvent bénéficier d’une formation professionnelle débouchant sur une certification reconnue.

En plus d’obtenir des financements complémentaires provenant de leur employeur, les salariés peuvent décider de suivre des formations qui répondent aux besoins de l’entreprise.

Grâce à cette politique d’accompagnement et de financement, les salariés se sentent impliqués dans la gestion de leur carrière et dans leur parcours professionnel au sein de l’entreprise.

Le CPF co-construit donne du sens à la place du salarié dans l’entreprise qui détient un réel pouvoir décisionnel sur son avenir professionnel.

  • Pour les entreprises

Ce projet de CPF partagé est particulièrement utile pour les employeurs car il fait partie intégrante de la politique RH et la politique formation d’une entreprise.

Il offre aux salariés des solutions adaptées pour développer des compétences essentielles au regard de l’évolution des métiers et du marché du travail.

Dans un souci de performance et de productivité, l’entreprise va identifier les besoins en compétences nécessaires pour ses salariés et va l’accompagner à choisir des formations cofinancées via le CPF répondant à ces attentes précises.

En bref, le CPF co-construit est un outil stratégique au service des intérêts des collaborateurs et des employeurs.

Plus qu’un dispositif d’abondement du CPF, il s’inscrit dans une politique d’accompagnement des salariés dans des projets de formations conformes aux besoins de l’entreprise.

A long terme, cette politique collective contribuera au développement des compétences des collaborateurs, au renforcement de l’employabilité et à l’épanouissement personnel et professionnel.